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Musical
0001 - Kid Boots (1923)
Musique: Harry Tierney
Paroles: Joseph McCarthy
Livret: Otto Harbech • William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Eddie Cantor a joué dans le rôle-titre de Kid Boots. Il fut l’un des plus grands succès de l’époque, se jouant près de 500 représentations à Broadway, avant de partir en US Tour de d'être adapté au cinéma toujours avec Cantor. Le musical a été un véhicule parfait pour le comédien et a renforcé son jeu caractéristique humristique mêlant innocense et bad-boy. Kid Boots est un musical sur Palm Beach et le Golf !!!

Genèse: Le spectacle a eu lieu dans l’un des endroits préférés de l’époque, la Floride, et plus précisément au Everglades Golf Club à Palm Beach. L’intrigue capitalise sur la nouvelle mode nationale pour le golf (avec un clin d’œil au mahjong, une autre mode nationale) et sur une ingénue (Mary Eaton), les amateurs de musicals de l’époque adorant les spectacles construits autour d'une héroïne. Conformément au vocabulaire du golf, chaque scène était représentée comme un «trou» (premier trou, deuxième trou, etc.) et il y avait des «coups» dans certaines scènes. Les chansons étaient centrées autour du golf et du Club lui-même (A Day at the Club, If Your Heart’s in the Game, Keep Your Eye on the Ball, On with the Game, Mah-Jong, A Play-Fair Man, Win for Me, Down ‘Round the 19th Hole) et une foule de chorus girls jouaient les «copains de la société» dont les noms de famille reflétaient les termes du golf et en fait conféraient un tout nouveau sens à certains d’entre eux (Miss Driver, Miss Mashie, Miss Fairway, Miss Foursome, et Miss Stroke) Florenz Ziegfeld a présenté une production somptueuse avec une énorme distribution (le dépliant se vantait d’être la «plus grande comédie musicale jamais organisée»). Et bien sûr, il y avait des blagues et le jeu de Cantor. Mais les chansons du parolier Joe McCarthy et du compositeur Harry Tierney étaient quelque peu décevantes. Il y avait les ballades habituelles, comédie et numéros de danse, mais aucune chanson n'est devenue un standard…

Résumé: Le spectacle était annoncé comme «Une comédie musicale sur Palm Beach et le Golf». C’était une vitrine pour Eddie Cantor qui jouait le maître des caddies au Everglades Club à Palm Beach. Il donne aussi des leçons de golf sur le côté, avec des balles truquées obligeant ses clients à suivre plus de leçons. Il est également trafiquant et manipulateur. Mais il ne peut pas être viré car il prétend savoir quelque chose sur tout le monde au club. La chanson la plus célèbre de ce musical était Dinah de Sam M. Lewis, Joe Young et Harry Akst, une chanson ajoutée en cours de série pour Eddie. La chanson donnera plus tard son nom à la chanteuse Dinah Shore, découverte par Eddie Cantor en 1940.

Création: 31/12/1923 - Casino Theatre (Bway) (Broadway) - 479 représ.



Musical
0002 - Ziegfeld Follies of 1924 (1924)
Musique: Dave Stamper • Dr. Albert Szirmai • Harry Tierney • Raymond Hubbell • Victor Herbert
Paroles: Gene Buck • Joseph McCarthy
Livret: Will Rogers • William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 24/6/1924 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 295 représ.



Musical
0003 - Rosalie (1928)
Musique: George Gershwin • Sigmund Romberg
Paroles: Ira Gershwin • P. G. Wodehouse
Livret: Guy Bolton • William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

L’histoire est celle d’une princesse d’un pays lointain qui vient en Amérique et tombe amoureuse d’un lieutenant de West Point. Il a été produit pour la première fois à Broadway en 1928 au New Amsterdam Theatre et adapté en 1937 au cinéma avec des chansons de Cole Porter.

Genèse: Création Deux mois après Funny Face, dont le succès est moindre qu’espéré, Ziegfeld décide de produire un nouveau musical, Rosalie (du nom de sa mère). Il a embauché son auteur préféré William Anthony McGuire pour rédiger le livret. McGuire a basé son histoire sur des faits réels: le tour du monde accompli par la reine Marie de Roumanie, la princesse Ileana et le prince Nicolas, s'arrêtant à West Point, mais aussi sur l’exploit du vol transatlantique de Charles Lindbergh. Le compositeur choisi par Ziegfeld est Sigmund Romberg. Mais ce dernier, en fonction des délais très courts imposés par le production, prévient qu’il ne parviendra pas à livrer toutes les chansons s’il reste le seul compositeur… Rien n’impressionnant Ziegfeld, ce dernier contacte le jeune George Gershwin qui accepte car, selon ses dires, «j’admire tellement Marilyn Miller (actrice principale et amante de Ziegfeld) et Jack Donahue que j’aimerais tant composer pour eux». Mais Gershwin est déjà sur un autre projet qui se décale et il va devoir revenir sur sa promesse. Ziegfeld va être direct et convainquant en lui envoyant un télégramme très clair: «Après ta promesse et vu les circonstances, Georges, ne penses-tu pas que tu pourrais composer trois ou quatre chanson pour le musical avec Marilyn Miller et Jack Donahue, que nous pourrions spécialement annoncer. Marilyn est si impatiente d’avoir une musique de toi à chanter et à danser, comme tu m’avais promis de le faire.» Gershwin a accepté de participer au spectacle. Loin des trois ou quatre chansons demandées par Ziegfeld, George et Ira en ont préparé au moins 17 et peut-être 3 ou 4 autres de plus – pas toutes utilisées, naturellement. Pour au moins huit d’entre elles, Gershwin a retravaillé des airs antérieurs, remontant jusqu’à «When the Mites Go By» (paroles, Clifford Grey) d’un musical non produit, Flying Island (1922), pour devenir le chœur «When Cadets Parade»; et «Wait a Bit, Susie» de Primrose (1924), avec de nouvelles paroles pour une chanson pour Dick et Rosalie, «Beautiful Gypsy». Il a aussi recyclé ou adapté des chansons de Lady, Be Good! («The Man I Love»), Oh, Kay! («Show Me the Town ») et Strike Up the Band («Yankee Doodle Rhythm»), ainsi que quatre chansons initialement destinées à Funny Face: «Dance Alone with You» (devenant «Ev’rybody Knows I Love Someone»), «When the Right One Comes Along» (devenant «Say So!»), «How long has this been going on?» et «Setting-Up Exercices». George Gershwin et Romberg n’ont co-composé que sur une seule chanson «Under the Furlough Moon». Par contre Ira Gershwin et Wodehouse ont co-écrit de nombreuses paroles de chansons. Try-out à Boston Lors des try-out à Boston au Colonial Theater, le 8 décembre 1927, Ziegfeld annonçait au public présent d’être «judicieux avec vos applaudissements car ils nous permettront de mieux savoir ce qu’il s’agit de couper avant d’arriver à Broadway». Mais le public a applaudi toutes les chansons avec enthousiasme. Une demi-heure de spectacle sera cependant supprimée. Création à Broadway Le musical a été créée à Broadway au New Amsterdam Theatre le 10 janvier 1928 et s’est joué durant 335 représentations. Mise en scène par William Anthony McGuire, la distribution met en vedette Marilyn Miller dans le rôle de la princesse, Frank Morgan dans celui de son père, le roi Cyril, Bobbe Arnst (Mary), Margaret Dale (la reine) et Jack Donahue. Le scénographe, Joseph Urban, et le costumier, John Harkrider, «ont conçu des tableaux de scène élaborés allant d’une place publique... à une salle de bal de West Point ou à une discothèque parisienne.» Michel Fokine chorégraphie le ballet du deuxième acte où il dispose d’un chœur de ballet de 64 danseurs!!! La presse est enthousiaste même si certains sont un peu ironiques comme Alexander Woolcott dasn World: «There comes a time once in every two or three years when the vast stage of that playhouse [the New Amsterdam] begins to show signs of a deep and familiar agitation. Down in the orchestra pit the violins chitter with excitement and the brasses blare. The spotlights turn white with expectation. Fifty beautiful girls in simple peasant costumes of satin and chiffon rush pellmell onto the stage, all squealing simple peasant outcries of “Here she comes!” Fifty hussars in a fatigue uniform of ivory white and tomato bisque march on in column [s/c] of fours and kneel to express an emotion too strong for words. The lights swing to the gateway at the back and settle there. The house holds its breath. And on walks Marilyn Miller.» Autres productions Malgré son succès originel, le musical Rosalie, à l'exception de quelques représentations dans de petites compagnies, n'a jamais été jouée à nouveau. Adaptation au cinéma En 1930, la MGM a engagé Wodehouse pour adapter Rosalie au cinéma pour le réalisateur Marion Davies, mais le projet est finalement abandonné, en partie à cause de l’intérêt déclinant pour les musicals, mais aussi peut-être à cause de l’indifférence de Davies pour l’œuvre. En 1936, après que le retour des films musicaux à la mode, le studio a de nouveau souscrit aux services de Wodehouse pour préparer une adaptation cinématographique. Le premier auteur, William McGuire, maintenant producteur du film, finira par réécrire lui-même le scénario. La MGM a commandé une nouvelle partition à Cole Porter, ce qui semble totalement inexplicable: mettre des chansons de Gershwin à la poubelle! Réalisé par W. S. Van Dyke, Rosalie (1937) met en vedette Nelson Eddy et Eleanor Powell avec Frank Morgan recréant son rôle de Broadway, et Ray Bolger dans le rôle de Donahue. L’histoire est restée très proche de la version de Broadway, reprenant une partie du dialogue original.

Résumé: Acte I Le musical ouvre sur une grande place devant le palais royal dans le pays fictif de Romanza. La foule se rassemble pour attendre l'arrivée d’un héros, le lieutenant aviateur Richard (Dick) Fay, un cadet de West Point («Here They Are»), qui vient rendre visite à une fille qu'il a rencontrée à Paris. Parmi la foule se trouvent deux Américains, l'ancien champion de boxe Michael O'Brien et sa fille, Mary qui attend elle son petit ami Bill, également cadet de West Point et ami proche de Dick. Mary est persuadée que Bill escortait le lieutenant Dick Fay lors de son vol héroïque («Show Me The Town»). Le Royaume de Romanza a pour roi Cyril de Romanza, un coureur de jupons. Son royaume est en grandes difficultés financières. Il tente lors d'une visite aux États-Unis d’obtenir un prêt pour son pays et sa femme projette de marier leur fille, la Princesse Rosalie avec le capitaine Carl Rabisco, fils du riche prince Rabisco et ami de la famille royale. Mais personne ne sait que notre héros aviateur, Dick, vient en fait rejoindre Rosalie, dont il ne connaît pas lui-même la condition de Princesse de Romanza! Lorsque Dick et Rosalie se rencontrent, ils se rendent compte qu'ils sont amoureux («Say So!»), mais quand Dick découvre qu'elle est une Princesse, il entre dans une terrible colère. Tout ce petit monde se rend aux États-Unis. Pendant ce voyage en mer sur le SS Isle de France, Rosalie et Bill se lient d’amitié («Let Me Be a Friend to You»). Dick a entre-temps été promu capitaine («West Point Bugle»). Sur la terrasse de West Point, les cadets saluent la fête royale («West Point March»). Dick et Rosalie ont dépassé le malentendu lié à la condition de Princesse de Rosalie et vivent un parfait amour («Oh Gee!-Oh Joy!»). Mais lorsque Dick rencontre la reine, les choses se passent très mal. Rosalie accepte les ordres de sa m ère d'épouser le capitaine Carl afin d’éviter toute condamnation («Kingdom of Dreams»). Afin d’éviter tout risque inutile, pendant la préparation du mariage entre Carl et Rosalie, la reine décide que Rosalie restera sur le bateau pendant le reste de leur séjour à West Point. Acte II Lors d'un bal à West Point («Opening Valse»), l’autre couple-vedette de ce musical, Mary et Bill, se chamaille à propos de la musique américaine («New York Serenade») que Mary adore. Pendant ce temps, le roi Cyril de Romanza en profite pour flirter avec différentes femmes («The King Can Do No Wrong»). Mary et Bill règlent leur désaccord sur la musique («Ev'rybody Knows I Love Somebody»). Rosalie, aidée de Bill, quitte sa retraite forcée sur le bateau et rejoint la salle de bal, déguisée en cadet («Follow the Drum»). Tous ses événements poussent Mary, isolée, à réfléchir sur la nature et la véracité des sentiments qu’elle a pour Bill («How Long Has This Been Going On?»). Rosalie, toujours en cadet, se réfugie dans la chambre de Bill. Dick et Rosalie se rendent compte que tant que Rosalie aura des obligations royales, leur relation sera impossible. Bill va leur donner un conseil pour le moins audacieux: retourner tous les deux à Romanza et tenter de lancer une révolution pour forcer le roi Cyril à abdiquer, ce qui libérerait Rosalie de facto de ses fonctions royales. La révolution échoue et les deux sont exilés à Paris. Au « Ex-Kings’ Club » à Paris, d’anciens monarques européens se rassemblent ( «At the Ex-Kings’ Club» ou «Tho’ Today We Are Flunkeys Simply»). Rosalie et un corps de ballet se produisent et divertissent l’assemblée («The ballet of flowers»). Coup de théâtre : le Roi Cyril annonce avec joie son abdication et autorise les fiançailles de Dick et Rosalie (« Finale »).

Création: 10/1/1928 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 335 représ.



Musical
0004 - Three Musketeers (The) (Friml) (1928)
Musique: Rudolf Friml
Paroles: Clifford Grey • P. G. Wodehouse
Livret: William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Un musical à succès basé sur le roman "Les Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas.

Genèse:

1928 - Broadway

Alors que la belle saison 1928-1929 avançait, un autre musical allait se rajouter au nombre déjà important de succès. Le «The Three Musketeers» de Rudolf Friml était aussi un élément de plus que le compositeur rajoutait à sa série de succès romantiques dont «The Vagabond King» (1926). Il avait choisi Dennis pour jouer D’Artagnan qui fut le Roi Vagabond dans le musical dont nous venons de parler mais aussi l’acteur-vedette de son «Rose-Marie» (1927). La partition de «The Three Musketeers» n’a délivré aucune chanson qui soit devenu un classique, mais il s’agit d’une bonne musique solide dans la tradition des opérettes de l’époque (une chanson de marche, une chanson à boire et de nombreuses ballades). Ce fut aussi le dernier succès de Friml Broadway. Plus tôt dans la saison, déjà, «The White Eagle» n’avait tenu l’affiche que quelques semaines (48 représ.), et ses deux derniers musicals eurent de très courtes séries: 21 représentations pour «Luana» () (1930) et 25 représentations pour «Music Hath Charms» () (1934). Pour le producteur Florenz Ziegfeld, ce musical est son cinquième succès d’affilée. Au cours de la saison précédente, «Rio Rita» avait été créée (494 représentations) puis, au début de la saison 1927-1928, il présenta l’édition 1927 des Ziegfeld Follies () (qui mettait en vedette Eddie Cantor, Cliff Edwards, et Ruth Etting et a présenté le «Shaking the Blues Away» d’Irving Berlin), «Show Boat» () et «Rosalie» (). Le blockbuster «Whoopee» () suivra plus tard dans l’année. A la création, «The Three Musketeers» proposait des décors somptueux de Joseph Urban, la majorité des costumes étaient de John W. Harkrider, et la vedette féminine était Vivienne Segal (Constance Bonacieux), poursuivant ici son remarquable palmarès de créations de rôles majeurs dans les opérettes et musicals d’importants paroliers et compositeurs.

1930 - Londres

Deninis King, qui avait créé le rôle de D'Artagan à Broadway, a repris son rôle à Londres en 1930 au Theatre Royal Drury Lane. Le spectacle s'est joué durant 272 représentations.

1984 - Broadway

Un revival a ouvert le 11 Novembre 1984, au Broadway Theatre, pour 9 représentations, un terrible flop. Tout fut confus: Tom O'Horgan était le metteur en scène mais abandonna son poste quelques jours avant la première, le cédant à Joe Layton. L’échec a été terrible, malgré une très belle distribution: Michael Praed (D’Artagnan), Liz Callaway (Constance), Chuck Wagner (Athos), Brent Spiner (Aramis), Ron Taylor (Porthos), Ed Dixon, Joseph Kolinsky, Marianne Tatum, et Viva Salno. La production a conservé sept chansons de l’original, «All for One and One for All», «My Sword (and I)» (qui avait été supprimée lors de la création originale de Broadway), «(My) Dreams», «(March of the) Musketeers», «Gossips», «Ma Belle» et «Gascony» (rajoutée lors de la série originale de Broadway). «Only a Rose» de «The Vagabond King» a été ajoutée. Les sources musicales pour d’autres chansons utilisées dans le revival ne sont pas claires.

Résumé: Au début du XVIIe siècle en France, le pauvre mais très viril d’Artagnan se rend à Paris pour rejoindre les Mousquetaires (les gardes du corps du roi). Il rencontre et tombe amoureux de Lady Constance Bonacieux, une dame d’honneur de la reine Anne. Pendant ce temps, le cardinal Richelieu apprend que la Reine a donné au duc de Buckingham, en gage de son amour, une broche avec des diamants qui était un cadeau du Roi. Richelieu suggère au Roi de demander à la reine de la porter lors d’un gala royal prévu. Richelieu envoie le Comte de Rochefort et Milady de Winter à Londres pour récupérer le joyau qu’il prévoit de dévoiler lui-même lors du gala afin de révéler que la Reine a été infidèle au Roi. La Reine demande à sa dame d’honneur, Constance Bonacieux, d’impliquer les mousquetaires dans la récupération du bijou afin qu’elle puisse déjouer le complot. Mais quand les mousquetaires arrivent à Londres, il est trop tard: Lady de Winter est arrivée en premier. D’Artagnan utilise ses charmes sur Milady de Winter pour lui voler le précieux bijou. Après un combat à l’épée, les mousquetaires tuent le Comte de Rochefort et retournent à Paris juste à temps pour apporter le bijou pour le gala. Le Roi Louis le fixe à l’épaule de la Reine comme il l’a fait lorsqu’il lui a donné pour la première fois.

Création: 13/3/1928 - Lyric Theatre (Broadway) - 318 représ.



Musical
0005 - Whoopee! (1928)
Musique: Walter Donaldson
Paroles: Gus Kahn
Livret: William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Le Whoopee de Ziegfeld fut l’un des carnavals les plus joyeux de l’époque, une production somptueuse qui présentait une partition mélodieuse et percutante du parolier Gus Kahn et du compositeur Walter Donaldson (Love Me or Leave Me, I’m Bringing a Red, Red Rose et la presque chanson-titre Makin’ Whoopee) et une performance impressionante d’Eddie Cantor en tant que l’hypocondriaque légèrement efféminé et nerveux Henry Williams. Après avoir joué pour 255 représentations, le musical a fait une pause par temps chaud pendant quelques semaines, puis a repris pour 157 autres représentations, pour un total de 412 représentations.

Genèse: Création à Broadway Whoopee! a ouvert à Broadway au New Amsterdam Theatre le 4 décembre 1928 et a fermé le 23 novembre 1929 après 407 représentations. Il a été produit par Florenz Ziegfeld, mis en scène par Seymour Felix, avec un livret de William Anthony McGuire. Le musicale met en vedette Eddie Cantor dans le rôle de Henry Williams, Ruth Etting dans celui de Leslie Daw, Frances Upton dans celui de Sally Morgan, Jack Rutherford dans celui de Bob Wells, Paul Gregory dans celui de Wanenis, Ethel Shutta dans celui de Mary (en remplacement de Ruby Keeler), et met en vedette Buddy Ebsen et Paulette Goddard dans le choeur. Adaptation au cinéma Whoopee! a été adapté au cinéma en 1930. Bien que l’intrigue ait suivi de près la version de scène, une grande partie de la musique a été changée.

Résumé: Henry se rend en Californie pour une cure de repos dans un ranch et doit faire face à des cow-boys, des Indiens, des gangsters, et à son infirmière Mary Custer (Ethel Shutta). La fille locale Sally Morgan (Frances Upton) est courtisée par deux hommes, le shérif Bob (John Rutherford) et l’indien Wanenis (Paul Gregory), et bien qu’elle soit fiancée à Bob, elle aime vraiment ce dernier. Elle fait croire à Henry qu’elle veut rencontrer Bob dans une ville voisine et le persuade de l’y conduire, mais elle prévoit secrètement de rencontrer Wanenis. Elle doit user de ce stratagème de par les origines indiennes de Wanenis. Quand Bob découvre que Sally et Henry ont disparu, il suppose qu'il sont amoureux et part à leur poursuite. Mais tout finit bien, sauf pour Bob, qui ne se mariera pas avec Sally. Sinon, Sally et Wanenis se marient, tout comme Henry et Mary. Mais, époque oblige, on apprend que la romance interraciale entre Sally et Wanenis est moins audacieuse qu’il n’y paraît car nous découvrons que Wanenis est en fait un «vrai californien pure souche»: bébé, il a été trouvé et adopté par une tribu indienne…

Création: 4/12/1928 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 412 représ.



Musical
0006 - Show Girl (1929)
Musique: George Gershwin
Paroles: Gus Kahn • Ira Gershwin
Livret: William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Les Gershwins travaillaient dur sur un musical appelé East is West lorsque le producteur Florenz Ziegfeld a brusquement annulé le projet et l’a remplacé par cette adaptation du roman de J. P. McEvoy Show Girl. Ils ont eu besoin de l’aide de Gus Kahn comme parolier, parce que George et Ira étaient confrontés à des délais de création excessivement courts mais aussi à un livret terriblement incomplet. Le point culminant de Show Girl s’est produit lors des try-out à Boston quand Al Jolson assis dans le public a chanté avec Ruby Keeler – la first lady du show et sa nouvelle épouse – la chanson Liza. Il a continué à faire cela tous les soirs durant les premières semaines du spectacle de New York. L’échec financier de Show Girl a conduit Ziegfeld à cesser de payer les droits des Gershwin; ils se sont plaints et Ziegfeld a contre-attaqué en affirmant que George et Ira n’avaient pas livré un spectacle à succès. Le krach boursier à venir mettrait en grande partie fin à la carrière de The Great Ziegfeld.

Genèse: Selon Variety, Ziegfeld a jeté 150.000 $ dans la production de Show Girl, mais ce spectacle infaillible n’a pourtant pas été un succès et a quitté l’affiche en trois mois, malgré les rumeurs qu’avant son ouverture il avait déjà 20 semaines de représentations sold-out. Et pourtant, il y a avait les somptueux décors de Joseph Urban et costumes de John W. Harkrider, la musique était signée George Gershwin, les paroles ont été écrites conjointement par Ira Gershwin et Gus Kahn, les danses ont été conçues par Bobby Connolly et le livret était de William Anthony McGuire, qui avait écrit ceux des hits de Ziegfeld The Three Musketeers () et Whoopee! (). Et la star du show était la nouvelle Mme Al Jolson, autrement connue sous le nom de Ruby Keeler et Ruby Keeler Jolson (elle et Jolson s’étaient mariés près d’un an plus tôt, en septembre 1928, et divorceront en 1940). Elle avait laissé une impression favorable auprès des critiques et du public dans ses quatre apparitions antérieures à Broadway dans les chœurs ou même en vedette, et souvent en tant que danseuse principale («The Rise of Rosie O’Reilly», «Bye Bye», «Bonnie», «Lucky», et «Sidewalks of New York»), et Ziegfeld a voulu avec ce musical faire d’elle la prochaine reine de la comédie musicale à Broadway. Mais cela n’a pas tout à fait fonctionné de cette façon: les avis étaient mitigés à froids et elle a quitté le spectacle trois semaines après son ouverture (pour des raisons médicales non précisées…). Elle n’est revenue à Broadway que quarante-deux ans plus tard quand elle a triomphé en 1971 dans le revival à succès de No, No, Nanette de Vincent Youmans. Le cast de Show Girl comprenait également les populaires Lou Clayton, Eddie Jackson, et Jimmie Durante – ils triomphaient avec leurs numéros comiques dans les night-clubs – mais on tretoruvait aussi dans la distribution Nick Lucas, Eddie Foy Jr., Frank McHugh, Harriet Hoctor, Barbara Newberry, Joseph Macaulay et Doris Carson. Outre l’orchestre dans la fosse, on retrouvait sur scène rien de moins que Duke Ellington et son Cotton Club Orchestra. Et pour couronner le tout, la pièce orchestrale de Gershwin An American in Paris a été transformée en un somptueux ballet (ici intitulé American in Paris—Blues Ballet). Mais tout cet amoncellement très impressionnant n’a jamais décollé et a disparu en trois mois. Il a ouvert le 2 juillet, et quand Keeler s’est retirée de la production le 27 juillet, le musical a perdu la vedette sur lequel toute la publicité du show avait été construite. Le New York Times avait rapporté qu’en raison de problèmes de santé, Keeler serait remplacé par Dorothy Stone (qui avait assisté au show depuis le public pour la soirée d’ouverture quelques semaines plus tôt), mais resterait dans la production jusqu’à ce que Stone soit prête à assumer le rôle. Cependant, un article du 30 juillet dans le New York Daily News indiquait que Keeler s’était effondrée dans sa loge avant le spectacle du samedi soir, le 27 juillet, et qu’elle avait été admise à l’hôpital pour une opération «nécessaire pour lui sauver la vie». Doris Carson, qui était aussi l’understudy de Keeler, jouerait le rôle jusqu’à ce que Stone soit prête à intervenir. Le 2 août, le Times a déclaré que l’opération de Keeler avait eu lieu le 1er août, le jour même où Stone était arrivée à New York pour commencer les répétitions. Les critiques étaient assez bonnes, mais les lecteurs exigeants pouvaient lire entre les lignes et déduire que Show Girl n’était pas le spectacle de l’année et n’allait pas rejoindre les blockbusters appréciés de Ziegfeld: Sally (), Kid Boots (), Rio Rita (), Show Boat (), Rosalie (), The Three Musketeers () et Whoopee! (). Les critiques ont été particulièrement déçus par la partition la moins impressionnante de Gershwin, bien que les morceaux Liza et Do What You Do! aient été mentionnés favorablement. Mais aucune des chansons n’a jamais été un succès, et il était révélateur que les cinq chansons du spectacle pour Durante, Clayton et Jackson n’étaient pas de Gershwin mais de … Durante. En outre, Time a rapporté que la partition comprenait en plus deux autres chansons de Durante, qui n’étaient même pas répertoriées dans les programmes de Show Girl: Shades, Yellow Shades for the Window et Who Will Be with You When I’m Far Away?. Le spectacle a subi une révision drastique après l’ouverture. Cinq numéros ont été supprimés: le numéro des Albertina Rasch Dancers, How Could I Forget? (tous deux faisant partie du segment Magnolias), Lolita, My Love, Spain et Follow the Minstrel Band et quand Lucas a quitté le spectacle, son numéro a été coupé. Mississippi Dry a été ajouté pour la scène Magnolias où il a été interprété par Duke Ellington et Son Cotton Club Orchestra et les Jubilee Singers (qui a rejoint la distribution lorsque la chanson a été rajoutée). Comme indiqué, Keeler a quitté la série après environ trois semaines, tout comme Lucas.

Résumé: L’intrigue tournait autour de Dixie Dugan (Keeler), qui ne rêvait que d’une chose: être une star de la scène. L’histoire commençait par une scène d’une comédie musicale récente (imaginaire) de Ziegfeld appelée Magnolias, qui se déroule dans le Vieux Sud de la Virginie en 1863 où l’on découvre Durante dans un rôle blackface, Sombre Eyes. À partir de là, nous suivons les progrès de Dixie depuis le New Jersey, Brooklyn et Manhattan (y compris un arrêt au Club Caprice) jusqu’à la magnifique scène du Théâtre Ziegfeld et la production des Follies où elle devient une star (c’est pendant les séquences de Follies que l’on retrouve un ballet sur An American in Paris de Gerhwin et un numéro de Minstrel). En parallèle, quand Dixie n’est pas occupée à percer dans le show-business, elle est poursuivie par un trio d’hommes, dont Jimmy Doyle (McHugh), qui finira par gagner sa main.

Création: 2/7/1929 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 111 représ.



Musical
0007 - Smiles (1930)
Musique: Vincent Youmans
Paroles: Clifford Grey • Harold Adamson
Livret: William Anthony McGuire
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Sur papier, ce projet semblait fabuleux, destiné à être le hit musical de la saison 1930-31. Plusieurs mois avant la première de Broadway, et même avant que le spectacle ait un titre, d’alléchantes annonces en pleine page ont paru dans les programmes de théâtre de New York avec à la fois une photo du duo royal des musicals, Fred et Adele Astaire, et de la star Marilyn Miller, agrémentée d’une légende indiquant qu’ils seraient «bientôt dans une nouvelle production Ziegfeld avec de la musique de Vincent Youmans.» Plus tard, le spectacle a reçu un titre temporaire: Tom, Dick, et Harry. Le long du sinueux chemin créatif, il fut aussi annoncé que le comique-vedette Eddie Foy Jr. rejoignait le cast, comme le décorateur de légende Joseph Urban. Mais Smiles s’est avéré être un terrible flop qui a perdu une petite fortune et a tenu moins de deux mois à Broadway. Comme toujours, les critiques ont été enchantés par Marilyn Miller et les Astaires, mais ils ont estimé que le livret de William Anthony McGuire était cliché et sans humour. Et la musique de Youmans a déçu. Il avait créé des tubes à l’ancienne pour ses succès No, No, Nanette () (1925) et Hit the Deck () (1927), et même son récent flop Great Day! () (1929) avait introduit trois chansons qui allaient devenir des classiques: More Than You Know, Without a Song et la chanson-titre Smiles.

Résumé: L’histoire commence en France en 1918 lorsque quatre soldats américains (Holy Joe, Pierre, Tony et Dick) adoptent une jeune orpheline française de dix ans, Madelon (Lorraine Jaillet), qu’ils surnomment «Smiles». Douze ans plus tard, Smiles (Marilyn Miller dans son quatrième rôle-titre après Sally (), Sunny () et Rosalie ()) devenue adulte vit à New York et travaille dans une mission de l’Armée du Salut. Elle rencontre le riche playboy Bob Hastings (Fred Astaire) et sa sœur Dot (Adele Astaire) qui l’invitent à un bal costumé dans leur manoir de Southampton. Bob finit par tomber amoureux de Smiles, tout comme Dick. Smiles finit par donner sa main à ce dernier.

Création: 18/11/1930 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 63 représ.



Film
0008 - Rosalie (film) (1937)
Musique: Cole Porter
Paroles:
Livret: William Anthony McGuire
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 24/12/1937 - *** Film (***) - représ.


Version 1

Rosalie (1928-01-New Amsterdam Theatre-Broadway)

Type de série: Original
Théâtre: New Amsterdam Theatre (Broadway - Etats-Unis)
Durée : 9 mois 3 semaines
Nombre : 335 représentations
Première Preview : Tuesday 10 January 1928
Première : Tuesday 10 January 1928
Dernière : Saturday 27 October 1928
Mise en scène : William Anthony McGuire
Chorégraphie : Seymour Felix
Producteur : Florenz Ziegfeld
Avec : Halford Young (Captain Carl Rabisco), Clarence Oliver (Michael O’Brien), Bobbe Arnst (Mary O’Brien), A. P. Kaye (Prince Rabisco), Frank Morgan (His Royal Highness King Cyril), Margaret Dale (Her Royal Highness Queen); Ladies-in-Waiting: Claudia Dell (Rosita), Gladys Glad (Marcia), Jeanne Audree (Alla), Hazel Forbes (Xenia), and Yvonne Grey (Maritza); Katherine Burke (Sister Angelica), Jack Donahue (Bill Delroy), Oliver McLennan (Lieutenant Richard Fay, U.S.A. aka Dick), Marilyn Miller (Princess Rosalie), Antonina Lalaew (Marinna), Charles Gotthold (Steward, Superintendent of West Point), Jack Bruns (Corps Lieutenant), Clay Clement (Captain Banner), Charles Davis (The Ex-King of Portugal), Clarence De Silva (The Ex-King of Bulgaria), Henri Jackin (The Ex-King of Prussia), Mark Shull (The Ex-King of Bavaria), Edgar Welch (The Ex-Sultan of Turkey); The Eight Estelle Liebling Singers; The Lyric Quartette: Benn Carswell, Robert Duenweg, Cliff Whitcomb, and Jack Bruns; Ensemble: Ethel Raye, Gladys Redmond, Addie Rolf, Rose Shaw, Beatrice Smith, Leslie Storey, Ruth Tara, Gladys Turner, Diana White, Paulette Winston, Mabel Baade, Star Woodman, Marion Young, Joan Adaire, Colette Ayers, Elsie Behrens, Joey Benton, Caryl Bergman, Marion Brinsley, Sydelle Bry, Dorothy Campbell, Jeanette Creagan, Anne Fallon, Mary Gassman, Dolores Grant, Sylvia Howard, Ethel Kriston, Phyllis Loft, Martha Mackay, Virginia Magee, Edith Martin, Doris Maye, Wilma Novak, Patsy O’Day, Lucille Osborne, Lillian Ostrom, Frank Atwell, Jack Bauer, Jack Blair, Berkman Bauer, Gordon Clark, Lewis Dower, George Elsing, Walter Fairmont, Carlos Gomez, Bernard Hazzert, James Howkins, David Labris, Preston Lewis, Leon Leshay, Fred May, Jack Mulder, Gene McVey, John McCahill, Howard Phillips, Fielden Reed, Mark Shull, Frank Subers, Romulo Santos, Charles Davis
Commentaires : Une production de Florenz Ziegfeld

Version 2

Show Girl (1929-07-Ziegfield Theatre-Broadway)

Type de série: Original
Théâtre: Ziegfield Theatre (Broadway - Etats-Unis)
Durée : 3 mois
Nombre : 111 représentations
Première Preview : Tuesday 02 July 1929
Première : Tuesday 02 July 1929
Dernière : Saturday 05 October 1929
Mise en scène : William Anthony McGuire
Chorégraphie :
Producteur :
Avec : Jimmie (later known as Jimmy) Durante (Sombre Eyes, Snozzle), Calvin Thomas (Colonel Witherby, Stage Manager), Althea Heinly (Aunt Jennie, Estelle), Barbara Newberry (Virginia Witherby, Sunshine), Matthew Smith (Robert Adams), Blaien Cordner (Steve), Andy Jochim (Frank, Mr. Wright), Wanda Stevenson (Bessie), Noel Francis (Peggy Ritz), Lou Clayton (Gypsy), Eddie Jackson (Deacon, Tony Morato), Joseph Macaulay (Alvarez Romano), Doris Carson (Raquel), Frank McHugh (Jimmy Doyle), Howard Morgan (Matt Brown), Ruby Keeler (also billed as Ruby Keeler Jolson) (Dixie Dugan), Caryl Bergman (Anna, Sylvia), Eddie Foy Jr. (Denny Kerrigan), Kathryn Hereford (Bobby), Nick Lucas (Rudy), Austin Fairman (John Milton), Sadie Duff (Mrs. Dugan); Duke Ellington and His Cotton Club Orchestra; The Albertina Rasch Dancers: Mildred Turner, Vera Frederick, Virginia Whitmore, Lucille O’Connor, Agatha Johann, Virginia Allen, Ruth Hayden, Dorothy Morgan, Evelyn Nichols, Dona Dene Curry, Sunny Van, Ruth Love, Viola Hage, Eddie Belmont, Dorothy Ryan, Louise Raymond; Show Girls: Althea Heinly, Blanche Satchel, Gertrude Dahl, Mary MacDonald, Ada Landis, Edna Bunte, Betty Bassett, Mildred Schwenke, Moreen Holmes, Dorothy Carrigan, Dolores De Fina, Doris Downes, Caja Eric, Georgia Payne, Camilla Lanier, Mildred Klaw, Leonia Pennington; Dancers: Pat O’Keefe, Virginia Frank, Cleo Cullen, Bobby Brodsley, Jean Althan, Selma Althan, Jane Barry, Peggy Carthew, Beatrice Powers, Dolores Grant, Pamela Bryant, Janet Gibbard, Dorothy Bow, Lois Peck, Vivian Porter, Florence Allen, Virginia Case, Katherine Downer, Juliette Jones, Doris May, Patricia McGrath, Orine Bryne, Rena Landeau, Claire Wayne, Jean Wayne, Alma Drange, Mildred De Fina, Lottie Marcy, Dolores Ray, Hazel Bofinger, Kae English, Marcia Bell, Emily Burton, Billie Cortez, Wanda Stevenson, Violet Dell, Dore Nodine
Presse : J. Brooks Atkinson in the Times noted that Ziegfeld had given the show a “lustrous splendor,” but the “task of blending materials that are episodic and individual” made the new musical “the least notable” of Ziegfeld’s recent shows. Throughout the evening you were “constantly aware of banalities and awkward transitions” and you missed “the stately flow of the best Ziegfeld pageants.” Keeler was now “on her way to fame on Broadway” and was an “enjoyable” performer “without pretentions and affectations,” and while Durante’s “personality” managed to batter “through all barriers,” his “sizzling energy” and “spluttering, insane material” didn’t “melt gracefully into a musical comedy book.” Gershwin’s contributions had “moments of vividness or melody,” but he hadn’t composed “a first-rate score.”

Charles Brackett in the New Yorker found the adaptation “soggily” written, and noted it was Gershwin’s “weakest” score, and Burns Mantle in the Tampa Tribune said the “elaborate and bountifully decorated” show was “the nearest thing” to a financial “miss” that Ziegfeld had produced during the past five years (perhaps he’d forgotten about Betsy).

But Percy Hammond in the Oakland (CA) Tribune said Show Girl was “as satisfactory a musical show as I have ever seen,” and while he noted that Jolson’s “Liza” was a “priceless moment,” it nonetheless “detracted a little” from Keeler’s “brilliant success.” Grace Cutler in the Brooklyn Daily Eagle said that for the “entertaining” show Urban had “outdone himself in scenic effects” and Keeler excelled “in voice, in gesture, [and] routine tap-dancing.” But Gershwin’s music was (with the exception of “Do What You Do!”) a “little disappointing,” Durante was “hampered” by his fellow comics, and Foy “by no means” made the most of his part.

Frederick F. Schrader in the Cincinnati Enquirer said “the most pleasing feature” of the musical was Urban’s décor; otherwise, Gershwin’s score was “breezy” and “sometimes original.” Variety decided the show’s “main trouble” was the “music and the lack of it in a popular way,” but noted Durante got a “peach spot” for two of his specialties, including the “bear” of a song “So I Ups to Him” (the critic reported that the “house rocked” with Durante’s “snapper” line that someone was a “fairy”).

Ward Greene in the Indianapolis Star noted that Whoopee made Keeler famous, “especially when she walked out on the show,” that her marriage to Jolson “hit the front pages of a hundred cities,” and “as a dancer not even Marilyn Miller in her gayest days excels Ruby.” But in regard to Jolson’s “Liza” moment, Greene suspected Jolson might not “continue to give this little surprise party to his darling wife,” who “in time” might “appreciate it less and less.”

Version 3

Smiles (1930-11-Ziegfeld Theatre-Broadway)

Type de série: Original
Théâtre: Ziegfield Theatre (Broadway - Etats-Unis)
Durée : 1 mois 3 semaines
Nombre : 63 représentations
Première Preview : Tuesday 18 November 1930
Première : Tuesday 18 November 1930
Dernière : Saturday 10 January 1931
Mise en scène : William Anthony McGuire
Chorégraphie :
Producteur :
Avec : Arline Aber (Arline), Charline Aber (Charline), Jean Ackerman (Mrs. Brown, Lilian), Larry Adler (Larry), Pirko AlquistAdele Astaire (Dot Hastings), Fred Astaire (Bob Hastings), Mabel Baade (Ensemble), Elsie Behrens (Ensemble), Joey Benton (Ensemble), Virginia Biddle (Ensemble), Dorothy Bow (Ensemble), Bobby Broadsley (Ensemble), Virginia Bruce (Ensemble), Pamela Bryant (Ensemble), Katherine Burke (Ann), Georgia Caine (Mrs. Hastings), Irving Carter (Ensemble), Gordon Clark (Ensemble), Frank Coletti (Slim), Betty Collette (Ensemble), Mary Collins (Mother Jones), Walter Costello (Ensemble), Gertrude Dahl (Ensemble), Louis Delgado (Mr. Green), Clare Dodd (Clara), Marion Dodge (Ensemble), Betty Dumbris (Ensemble), Madeline Dunbar (Ensemble), Marcelle Edwards (Ensemble), Georgia Ellis (Ensemble), Caja Eric (Ensemble), Louise Estes (Ensemble), Dorothy Flood (Ensemble), Eddie Foy, Jr. (Gilbert Stone), Agnes Franey (Ensemble), Paul Gregory (Dick), Maxine Gross (Ensemble), Burnie Halloway (Ensemble), Kathryn Hereford (Pat), Maurine Holmes (Ensemble), Bob Hope (Ensemble), Meredith Howard (Ensemble), Tom Howard (Holy Joe), Ken Huntington (Ensemble), Jackie Hurlbut (Ensemble), Lorraine Jaillet (Madelon), David Johns (Ensemble), Juliette Jordan (Ensemble), Bernard Jukes (Doughface), Harriette Lake (), Marjorie LaVoe (Ensemble), Preston Lewis (Ensemble), Neva Lynn (Ensemble), Joe Lyons (Mackin), Roy Mace (Ensemble), Martha Maggard (Ensemble), Pat Mann (Izzy Cohen), Christine Maple (Ensemble), Rose Mariella (Ensemble), Doris May (Ensemble), Nellie Mayer (Ensemble), Constance McKenzie (Ensemble), Olive McLay (Ensemble), Marilyn Miller (Smiles), Joseph Minitello (Ensemble), Hilda Moreno (Kiki), Ruth Morgan (Miss Parker), Patsy O'Day (Ensemble), Agnes O'Laughlin (Ensemble), Dorothy Patterson (Ensemble), Ruth Patterson (Betty), Peggy Peacock (Ensemble), Edward Raquello (Pierre), Dolores Ray (Ensemble), Anna Rex (Ensemble), Adrian Rosely (Tony), Olga Royce (Ensemble), Charles Sager (Chang Lang Foo), Blanche Satchell (Ensemble), Phil Sheridan (Ensemble), Jack Spinello (Ensemble), Michael Stark (Ensemble), Ward Tallman (Ensemble), Ruth Tara (Ensemble), Norma Taylor (Ensemble), Harry Tighe (Officer Dennis O'Brien), Lee Timmins (Ensemble), Helen Walsh (Ensemble), Jean Warren (Ensemble), Gil White (First Sailor)

Version 4

Three Musketeers (The) (Friml) (1928-03-Lyric Theatre-Broadway)

Type de série: Original
Théâtre: Lyric Theatre (Broadway - Etats-Unis)
Durée : 9 mois 1 semaine
Nombre : 318 représentations
Première Preview : Tuesday 13 March 1928
Première : Tuesday 13 March 1928
Dernière : Saturday 15 December 1928
Mise en scène : William Anthony McGuire
Chorégraphie :
Producteur :
Avec : Robert D. Burns (Sergeant Jussac), Louis Hector (Comte de la Rochefort), Harrison Brockbank (Innkeeper), Naomi Johnson (Zoe), Vivienne Osborne (Lady De Winter), Detmar Poppen (Porthos), Douglass R. Dumbrille (Athos), Joseph Macaulay (Aramis), Vivienne Segal (Constance Bonacieux), Lester Allen (Planchet), Dennis King (D’Artagnan), John Clarke (The Duke of Buckingham), Yvonne D’Arle (Queen Anne), John Kline (M. de Treville), Reginald Owen (Cardinal Richelieu), Clarence Derwent (Louis XIII), William Kershaw (Brother Joseph), Harriet Hoctor (Premiere Danseuse of the Court), Catherine Hayes (Aubergiste), Richard Thornton (The Bo’sun), Raymond O’Brien (Patrick); Cardinal’s Guards: Andy Jochim and Randolph Leyman; Ladies in Waiting: Evelyn Groves, Lee Russell, Gertrude Williams, Mary McDonald, Pirkko Ahlquist, Marion Dodge, and Edna Bunte; Gerald Moore (King’s Attendant) The Albertina Rasch Dancers: Virginia Beardsley, Dona Desne Curry, Rose Gale, Eva Hellesnes, Marguerite Eisele, Nora Puntin, Louise Raymond, Yvonne Beaupre, Regina Tushinsky, Nona Otero, Lydia Krushinsky, Lucille O’Connor, Wilma Kaye, Helen Derby, Jeanette Bradley, Mildred Turner; Ladies of the Ensemble: Nancy Corrigan, Lillian White, Pauline Hall, Vida Hanna, Eleanor Buffington, Marie Merrifield, Julia Lane, Esther Peters, Sylvia Derby, Margaret Clarke, Byrdetta Evans, Eleanor Little, Emily Hadley, Libby Hanley, Ivy Palmer, Marye Bern, Frances Kelley, Lotta Marcy, Ann Moss, Helen Withers, Elaine Lank, Katherine Cavelli, Audrey Davis, Sally Hadley, Ellen Moray, Joan Marren, Hilda Steiner, Elsie Reign, Dorothy Greenley, Miriam Stockton, Dorothy Sutton, Margaret Valient; Gentlemen of the Ensemble: Martin Sheppard, A. Muzzi, Glen McCauley, John Zak, Ernest Ehler, Harry James, William Dillon, Armand Van Mueller, William Hagen, Robert Shields, Norman Ives, Stanley Howard, Charles Kirby, L. Dumbadse, Ivan Ismailov, Serge Vino
Presse : J. Brooks Atkinson in the New York Times said the operetta was “lavishly” mounted in Ziegfeld’s “bounteous style” and was “a matchless achievement in design and expression.” William Anthony McGuire’s “excellent libretto” created “bold” characters engaged in “drinking, loving and fighting in the service of royalty,” and the story was complemented by Friml’s “rushing” and “captivating” score. Those who had read Dumas’s novel would find the evening “vivid, ebullient and bubbling,” and already some were dubbing the new work a “grand operetta.” As for King, he sang and acted in “the grand manner.” Charles Brackett in the New Yorker noted that King acquitted himself “with grace” but seemed “a trifle orchidaceous in comparison with the Fairbanks interpretation of the character” (Douglas Fairbanks had starred in a 1921 silent film adaptation). Otherwise, the décor was “lavish,” the Albertina Rasch dancers possessed “hypnotic grace,” and Friml had composed a “good, thick, rambunctious score.” Mary Ann Miller in the Indianapolis Star said the score was “rousing” and the libretto “worthy of Dumas’ swashbuckling novel.” The work was “a most skillfully artistic production, directed with a fine discernment and acted as a spirited and humorous romance.” Arthur Pollock in the Brooklyn Daily Eagle singled out “Ma Belle” and “(March of the) Musketeers” as the score’s best songs, and suggested the evening would have been better served had it been shorter. Further, the book was somewhat austere and needed to be “a little louder, more hilarious, gustier—something looser, more pungent, racier and red-eyed.” As a result, the production “just misse[d] being good enough to go on until midnight.” Time summed up the plot by noting that D’Artagnan and the Three Musketeers spend their time “serving the King of France” and “making love to ladies.” The chorus girls “capered” about the stage dressed in “wide skirts and bonnets,” and if “equipped with dusters” they’d “look as if they had just jumped out of a can of glorified Dutch Cleanser.” Percy Hammond in the Pittsburgh Press praised the “melodious” score and said King had “the voice of a nightingale, the shape of Apollo, the charm of Laurette Taylor, the valor of a U.S. Marine, the punch of Eugene Tunney, and the impishness of Puck.” During the run, four songs were cut, “My Sword (and I),” “Te Deum,” “Heart of Mine,” and “Until We Say Goodbye,” and three were added, “Every Little While,” “Your Eyes,” and “Gascony” (aka “Gascony Song” and “Gascony Bred”). Dropped during the tryout were “One Smile from You,” “Shipmates All,” “Noah,” and “Near You.”